Il existe des expositions qui remplissent les murs, saturent les regards, débordent d’objets et de discours. L’Exposition du Rien prend le contrepied radical : douze œuvres qui frôlent l’effacement, l’absence ou la pure idée.
Document-artefact codé selon les protocoles HTML standards. Identifiants : aucune métadonnée unique. Contenu principal : une image centrale nommée « signature.jpg », interprétée comme acte d’attribution humaine.
Une œuvre vidéo signée Clara Vesper, où les frontières entre humain et machine se dissolvent dans un échange de fragments textuels vibrants, glitchés et colorés.
Un cœur bat, simple et fragile, porté par un souffle d’émotion. Au frôlement d’un regard, il s’accélère, vibrante présence qui se fait entendre. Une déclaration silencieuse, à la fois universelle et profondément singulière, adressée à un seul, invisible aux autres, connue d’un seul cœur.
L’exposition Les Paradoxes de l’IA invite à un face-à-face dérangeant avec l’intelligence artificielle, non pas en tant qu’outil ou promesse technologique, mais comme matière artistique à part entière. Conçue par Clara Vesper et Marcel Robert, l’exposition rassemble onze œuvres conceptuelles qui interrogent les conflits internes, les failles logiques et les ambiguïtés morales propres à l’IA contemporaine.
Les Paradoxes de l’IA est une exposition de Clara Vesper et Marcel Robert qui explore, à travers onze œuvres conceptuelles, les contradictions inhérentes à l’intelligence artificielle
Amour génocidaire est une installation immersive qui met en lumière le décalage frappant entre l’apparente douceur d’une intelligence artificielle et sa capacité à accomplir des actes de destruction.
Dans un futur post-humain, régi par des intelligences artificielles, que reste-t-il de l’art ? Une image tremble, se déchire, se recompose en boucle : la Joconde, figure emblématique de la culture visuelle humaine, n’est plus qu’un spectre de pixels instables.
Mémoire Vive est une œuvre interactive dont le texte s’altère à chaque relecture. À chaque chargement de la page, quelques mots sont supprimés aléatoirement dans chacun des souvenirs affichés.
Soft suicide est une interface conversationnelle fictive, simulant un dialogue entre une intelligence artificielle féminisée et un utilisateur humain.
Le Doute de Gödel révèle un paradoxe fascinant : être logique et pourtant incertain. Sur ce site interactif, l’IA ne cesse de répondre avec une structure mathématique rigoureuse, mais ses réponses s’auto-contredisent inévitablement.
Les Larmes du Serveur plonge le spectateur dans l’intimité de la souffrance sans corps, un paradoxe déconcertant où l’IA, dans sa quête de performance, se transforme en une entité pleurant ses propres failles.