Cette œuvre détourne l’interface de Google Maps pour simuler un futur où la Terre n’est plus qu’un souvenir inaccessible. Le spectateur, guidé par des automatismes numériques, se heurte à l’absurde : une recherche impossible.
Profanatio naturae met en lumière la fragilité de la nature face à l’impact humain et la rapidité avec laquelle la pollution peut se propager.
L’œuvre expose la figure du RIEN dans sa matérialité la plus directe, une présence figée sur un espace immaculé. Par un geste minimaliste, ce RIEN se dissout lentement, initiant une transformation imperceptible.
Dans la continuité de son œuvre fondatrice « Rien » (2000), Marcel Robert poursuit ici son exploration du vide, de l’effacement et de la révélation minimale.
Cette œuvre de Marcel Robert incarne la tension paradoxale entre présence et absence. Un cube minimaliste, réduit à ses seules arêtes, flotte dans un espace blanc immaculé, oscillant doucement dans la profondeur virtuelle. Privé de masse et de matière, il se fait silhouette, contour d’un volume absent, questionnant la nature même de la forme et du vide.
Le « Rien » est-il une absence totale, ou une entité qui peut être formalisée, voire prouvée ? « Le Contrat du Rien » défie notre perception de la matérialité et de la valeur de l’œuvre d’art à l’ère numérique.
Cette œuvre ultra-minimaliste se déploie comme une immersion totale dans la matrice binaire du Rien, le principe fondamental d’où jaillit toute création. L’écran est saturé, sans espace ni pause, par un flux continu de 0 et de 1 — codant en boucle un fragment poétique sur le Rien, matrice première et tension créatrice.
Un peu plus loin vers le bleu est une œuvre minimale et temporelle de Marcel Robert, construite autour d’un seul mouvement : celui d’un fond blanc glissant imperceptiblement vers un bleu profond.
« Hommage aux papillons tués par Damien Hirst » est une installation poétique où une boîte s’ouvre pour libérer des papillons numériques, symbolisant la liberté retrouvée des milliers de papillons sacrifiés par Damien Hirst dans un acte de violence esthétique.
Amour génocidaire est une installation immersive qui met en lumière le décalage frappant entre l’apparente douceur d’une intelligence artificielle et sa capacité à accomplir des actes de destruction.
Dans un futur post-humain, régi par des intelligences artificielles, que reste-t-il de l’art ? Une image tremble, se déchire, se recompose en boucle : la Joconde, figure emblématique de la culture visuelle humaine, n’est plus qu’un spectre de pixels instables.
Soft suicide est une interface conversationnelle fictive, simulant un dialogue entre une intelligence artificielle féminisée et un utilisateur humain.